samedi 29 mai 2010

Rain Man Domenech, ou celui qui ne sait pas communiquer (et diriger une équipe sans se reposer sur les propres qualités de celle-ci)



(Croquis au Bic)

Qui a dit que le croquis n'était pas fini parce que le modèle ne l'est pas ?
Ouais, peut-être que c'est moi.

Bon alors 4-4-2, 4-3-3, 4-2-3-1, c'est bien le changement, et c'est bien d'avoir enfin des joueurs motivés, mais il faut quand même penser à la tactique, à la stratégie et à la cohésion de jeu.
Ce n'est pas parce que l'on prend les meilleurs à leur poste et qui peuvent pour certains s'adapter à d'autres joueurs que ceux de leur club que l'on crée une équipe.
Enfin, ce n'est que de l'analyse de faits.

Bonne chance aux Bleus et vive la France.

Qu'est-ce que tu me raconte là ?



(encre de chine et aquarelle)

Gary Coleman, nous a quitté après nous avoir marqués dans les années 80 en jouant dans une série TV qui parlait d'intégrationle "Arnold & Willy" (Diff'rent strokes).

Un peu de douceur dans un monde de brut



(encre de chine et aquarelle)

Toute cette douceur et sensibilité émanant de cet illustre personnage
d'une des séries cultes de mon enfance.
Mr. T as Barracuda de l'Agence Tout risque.
De bons gars complémentaires qui viennent aider les faibles et les opprimés.

Bientôt l'adaptation ciné.

vendredi 21 mai 2010

C'est si bon



(encre de chine)

Les surnoms Satchmo ou Satch (bouche en forme de sacoche ) ou aussi Dippermouth (bouche plongeante) faisaient référence à la manière dont il tenait sa trompette lorsqu'il en jouait; placée sur ses lèvres d'une telle façon que lorsqu'il jouait des heures, sa trompette lui laissait une marque sur sa lèvre supérieure. Étant donné qu'à partir d'un certain point, il n'était plus capable de jouer, il développa sa carrière de chanteur. Il ne mit pas pour autant sa trompette de côté, mais modifia son style de jeu et continua sa carrière de trompettiste.
Ses amis et les musiciens qui le cotoyaient l'appelaient habituellement Pops, terme qu'Armstrong utilisait lui aussi en général pour s'adresser à ses amis et aux musiciens qu'il cotoyait (à l'exception de Pop Foster, qu'Armstrong appelait toujours "George").

C'était un homme extrêmement généreux dont on disait qu'il avait donné autant d'argent qu'il en avait gardé pour lui-même. Armstrong était en fait un des principaux soutiens financiers de Martin Luther King Jr. et d'autres activistes pour les droits civiques, mais il préférait aider discrètement ce mouvement, et ne pas mélanger tant que possible ses opinions politiques et son art. L'apparente insensibilité au problème racial et les reproches de trop vouloir plaire au public blanc et de jouer face à des publics ségregés, tel un Uncle Tom n'étaient pas fondés. S'il n'avait pas la virulence apparente de Billie Holiday dans la lutte contre la ségrégation, ses prises de paroles, assez exceptionnels, furent d'autant plus efficaces. Une Lutte par le pacifisme, when the Saints go marching in.

le trompettiste au mouchoir blanc



Vivant dans un quartier difficile de la Nouvelle-Orléans, Louis Armstrong ne connut pas beaucoup son père et fut responsable d’actes de délinquance qui lui valut d'être envoyé dans un foyer pour enfants de couleur abandonnés : le Home for Colored Waifs.
C'est là-bas qu'il apprit à jouer du cornet à piston, grâce à un cadeau d'une famille d'origine russe qui le prit en affection.
Il assistait dès qu'il pouvait aux brass-bands (orchestre composé exclusivement de cuivre) et écoutait les vieux musiciens comme Bunk Johnson, Buddy Petit et surtout Joe « King » Oliver qui devint son mentor. Louis joua plus tard sur les bateaux de La Nouvelle-Orléans, et commença à voyager avec le fameux orchestre de Fate Marable, se produisant sur un bateau à vapeur qui naviguait sur le Mississippi.
Sur les conseils de son père spirituel, il quitta la Nouvelle-Orléans pour le rejoindre à Chicago. Peu après, sur les empressements de sa femme, la pianiste Lil Hardin Armstrong, il quitte le groupe de son mentor pour rejoindre des artistes plus connus à New-York et lancer ainsi véritablement sa carrière.



(source encre de chine et aquarelle)

jeudi 20 mai 2010

Satchmo



(peinture à l'encre de chine)

Surnommé aussi Satchmo (satchel-mouth : bouche-sacoche), Louis Armstong avait un sourire et un rire que l'on oublie pas.

Durant de nombreuses années, les noirs n'avaient même pas le droit d'aller écouter dans les bars écouter la musique jouer par leurs amis et musiciens noirs.
Ces musiciens étaient eux-même assez contraints dans leurs actions entre deux chansons, et n'étaient (au début) présent dans les bars que par effet de mode et de l'attrait des jeunes populations blanches pour le début du jazz.
Contrairement à beaucoup de ses comparses jazzman, Louis Armstrong fut le premier à se centraliser uniquement sur la musique et à ne pas se poser comme victime de la ségrégation. C'est en faisant de la sorte qu'il put populariser son art et amener petit à petit la population blanche américaine à accepter d'intégrer la population qui ne leur ressemblait pas.
Cela ne se fit pas en un claquement de doigt, ni en trois coup de pistons.

Pops



Louis Armstrong (surnommé entre autre "Pops"), exceptionnel trompettiste et chanteur, contribua à faire passer le jazz d'une musique régionale de la Nouvelle-Orléans et du Bayou, à une musique populaire et internationale.



La source (encre de chine et aquarelle)

mercredi 19 mai 2010

Nina Simone



Eunice Kathleen Waymon est une pianiste et chanteuse américaine. Elle avait choisi son pseudonyme Nina Simone en raison d'un amant latino-américain qu'elle affectionnait énormément et qui l'appelait niña et hommage à Simone Signoret.
Artiste emblèmatique de la lutte contre la ségrégation raciale, elle composa et chanta "Four Women", "la malédiction du Mississippi", "The King of Love Is Dead", ainsi que "Young Gifted and Black", hymne identitaire de la jeunesse afro-américaine.
Confrontée au racisme, elle quitta les États-Unis pour la Barbade et passa les nombreuses années qui suivirent dans plusieurs pays : Liberia , Suisse, Trinité, Pays-Bas, Belgique, Grande-Bretagne et finalement le sud de la France

(peinture à l'encre de chine)

mardi 18 mai 2010

Véronique Courjault



Elle sort juste à temps pour les réjouissances estivales, les glaces à l'eau.
À peine quatre ans pour un triple homicide (infanticide plus exactement) sur des êtres totalement sans défense (les siens) Au final on peut dire qu'elle sera restée au frais moins longtemps que certains de ses enfants.

mercredi 12 mai 2010

Le Sans-Culotte n°35

Le numéro 35 du journal vendéen "Le Sans-Culotte"
est dans tous les kiosques de Vendée.
Toutefois, si vous désirez vous y abonner, c'est ici.



Ci-dessus la une, avec ma version de Bruno Retailleau dans "le plus beau job de l'été" mis en place par la ville des Sables d'Olonnes.
Ci-dessous notre participation avec un comparse nantais, Julien Viot dit "Ioo" (son blog ici), à la double page intérieur; une enquête sur la retraite des élus.


Les sources dans l'ordre (Darniche, Guédon, Caillaud, Souchet et Retailleau).



Union Jack, David et Nick



Ce n'est pas le titre d'une nouvelle comédie d'un couple gay à trois, mais bien la nouvelle alliance politique outre-Manche entre Conservateurs et Libéraux-Démocrates.
David Cameron (Premier Ministre de sa Majesté) et Nick Clegg (vice-Premier Ministre de sa Majesté); un fauteuil pour deux, outre-mesure.
Seront-ils suffisants pour relever leur pays de la crise.



(la source : encre de chine et stylo bille)

lundi 10 mai 2010

jeudi 6 mai 2010

Et on m'enterrera dans un grand trou.



J'fais des trous, des p'tits trous, encore des p'tits trous...
Sans conteste "le Poinçonneur des lilas" est l'une de ses compositions qui montre le plus son talents de parolier et de compositeur. Il est très proche de son mentor ou père spirituel Boris Vian. Il écrit et interprète, durant cette période des textes provocateurs, drôles, cyniques.
Son maître Boris Vian, avant de mourir, le comparera à Cole Porter.
Lorsque l'époque des yéyés arrive, alors en première partie de Brel ou de Gréco, le public le rejette et les critiques cruelles se moquent de ses oreilles et de son nez.
C'est pourtant gràce aux artistes yéyés qu'il construira sa fortune. Échappeant à la classification de "chanteur de variétés française", il ne leur compose pas moins bons nombres de chanson à succès. Dont une victoire à l'Eurovision.
Jamais "In", Jamais "Out", il a toujours su prendre le métro en marche. On lui doit l'arrivée massive du reggae, du hip hop et du funk en France.



(Peinture à l'encre de chine)

je fume, tu fumes, nous fûmes.



Sa vie fut une cigarette, dont lui seul réussit à la fumer par les deux bouts.
La seule femme qui l'accompagna pour ainsi dire toute sa vie fût la Gitane.



(Peinture à l'encre de chine + posca blanc)

Ni Bon, Nikon



Dans son enfance, le père du petit Lucien Ginsburg tente de lui apprendre le piano classique et le pousse vers le monde de la peinture.
Les années de la seconde guerre sont difficiles. Comme ses compatriotes de confession, il est obligé de porter l'étoile jaune (« Une étoile de shérif » ou "Je suis né sous une bonne étoile ... jaune" disait-il plus tard par dérision ou provocation).
De retour à Paris après la Libération, Lucien est en échec scolaire et abandonne ses études peu avant le bac. Il s'inscrit alors aux Beaux-Arts mais est rebuté par les hautes études mathématiques. Il rencontre alors Élisabeth Levitsky, fille d'aristocrates russes qui a des accointances avec les surréalistes et qui devient sa compagne puis sa femme.
Jusqu'à l'âge de trente ans, Lucien Ginsburg est tour à tour professeur de dessin, de chant… Mais son activité principale est la peinture. Il aurait aimé être un génie de la peinture comme Francis Bacon ou Fernand Léger, dont il fut l'élève, mais il abandonne rapidement la vie de bohème pour devenir crooner de piano-bar dans les casinos de la côte Normande
(le Touquet, Deauville...).
En parallèle de la Musique et de la scène, il n'abandonne pas les arts graphiques.
Il compose notamment plusieurs films et vidéo-clips dont (Je t’aime moi non plus, Le Physique et le figuré (court-métrage et recherche prépondérante dans sa vie), Équateur, Morgane de toi de Renaud (Clip), Tes yeux noirs de Indochine (Clip), Charlotte For Ever de Charlotte Gainsbourg (Clip), Stan the Flasher, Amours des feintes de Jane Birkin (Clip)...).
Les annèes 80 où lorsque "Gainsbarre se bourre, Gainsbourg se barre", demeure l'occasion pour Serge de forger sa réputation d'artiste maudit provocateur (et ivre).
Si musicalement, il se trouve en déclin et le sait (malgré l'intérêt porté par le public), il semblerait que ce soit sa période la plus prolifique et abouti dans le monde de la peinture.



Je t'aime, moi non plus



Entre construction et destruction, l'emblématique couple.
Ci-dessous la source.



(Peinture à l'encre de chine)

Dans cette jeunesse avec ce visage si peu marqué et ce style graphique, je n'arrivais pas à caricaturer Jane Birkin, donc la déformation sur Serge ne pouvait qu'être très minime.

Grand séducteur, il ne pouvait la plupart du temps s'empêcher de composer pour ses égéries du moment. Ainsi il a signé des textes et des parole pour ces quelques femmes : Michèle Arnaud, Pia Colombo[, Nico, Isabelle Aubret, Nana Mouskouri (je n'ai pas di qu'il avait eu une aventure avec chacune), Valérie Lagrange, Mireille Darc, Minouche Barelli, Stone, Lisette Malidor, Diane Dufresne, Isabelle Adjani, Élisabeth Anaïs, rigitte Bardot, Petula Clark, Dalida, Dani, Catherine Deneuve, Marianne Faithfull, Charlotte Gainsbourg, France Gall, Juliette Gréco, Françoise Hardy, Zizi Jeanmaire, Anna Karina, Viktor Lazlo, Jo Lemaire, Michèle Mercier, Vanessa Paradis, Régine (j'ai bien dit pas avec toutes), Catherine Sauvage, Joëlle Ursull, Marie-Blanche Vergne.

Pas un zeste j'suis pressé



Jusqu'à ce que je lise le titre sur des sources fiables,
je n'avais guerre compris la controverse de ce titre,
en dehors de la façon de chanter et la mise en scène
gravitant autour de la chanson.
Ce que l'on peut être naïf quelques fois !
(Merci à Carambar pour la blague du titre)

Ci-dessous la source du photomontage.



(Encre de chine aux pinceaux)

lundi 3 mai 2010

Le Cave se rebiffe



(stylo bille)

- Ah évidemment j'en suis pas encore aux toiles de maître, mais enfin c'est un début!
- Oh... c'est un début qui promet. Mais tu vois si j'étais chez moi comme tu le disais si gentiment, bah j'mettrai ça ailleurs.
- Qu'est-ce que je disais, y s'rait mieux près de la fenêtre. Tu le verrais où toi ?
- À la cave.
B.Blier/J.Gabin (dialogue : Audiard).

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