jeudi 31 décembre 2009

Alfred Sisley lui, c'est donc son pair.



Britannique né à Paris, il étudia à Londres avant de revenir à la capitale française.
Il entra alors à l’atelier de Charles Gleyre où il s' initia à la pratique du dessin fit la connaissance de Renoir, Monet et Frédéric Bazille. Très vite ils se lièrent d'amitié. La conception du paysage de Gleyre diffèrant trop de la perception qu'il en avait avec ses trois amis, ils quittent l’atelier du maître dès mars 1863 pour travailler en plein air et planter leur chevalet dans la forêt de Fontainebleau.
Grâce à la fortune de son père (exportateur de fleurs artificielles) il put se consacrer à son art sereinement, n'ayant pas de problème financier.

Mais en 1871, à la suite de la guerre franco-allemande, son père fit de mauvaises affaires et il dut à présent vivre de sa peinture dans un but, cette fois, plus lucratif. En janvier 1872, Monet et Pissaro lui présentèrent le marchand parisien Durand-Ruel, qui s'intéressa à son travail et lui achèta des toiles pendant plus de vingt ans, lui permettant d'échapper à la misère. Ses finances restant malgré tout précaires et il décida en 1879 de se présenter au Salon. Comme on pouvait s'y attendre, ses œuvres sont refusées par le jury, très hermétique au courant impressionniste.

Il s’inscrivit dans la lignée de Constable, Bonington et Turner. S’il subit l’influence de Monet, il s’éloigna de son ami par sa volonté de construction qui lui faisait respecter la structure des formes. Se montrant sensible à l’écoulement des saisons, il aimait à traduire le printemps avec les vergers en fleurs ; mais ce fut la campagne hivernale et enneigée qui attira particulièrement Sisley dont le tempérament réservé préférait le mystère et le silence à l’éclat des paysages ensoleillés de Renoir.

Pendant les dernières années de sa vie (1897-1899) la santé de Sisley décline et il souhaite se faire naturaliser français, mais les lenteurs administratives et la perte de certains papiers ne lui permirent pas de réaliser son vœu, (peut-être un coup de l'identité nationale).

Eugène Boudin, aux pommes de Normandie



Fils de Marin, Eugène boudin naquit à Honfleur, et y vécut la plus grande majorité de sa vie.
Après avoir fondé sa propre papeterie à 20 ans, par le truchement de son activité, il se rapprocha d'artistes célèbres locaux : Constant Troyon, Eugène Isabey, Charles Baudelaire...
Eugène se mit alors à dessiner. Encouragé par Jean-François Millet et Thomas Couture, il abandonna le monde du commerce et se lança dans une carrière artistique.

Grâce au soutien du journaliste Alphonse Karr ainsi que de Constantin Troyon et Thomas Couture, il reçut du conseil municipal du Havre une bourse d'étude de 1.200 francs par an, afin d'aller étudier la peinture à Paris pendant trois ans. C'est ainsi qu'il rejoignit la capitale et étudia la peinture au sein de l'atelier d'Eugène Isabey et au Louvre où il s'inscrivit comme élève copiste.

En 1874, il participe à la première exposition « impressionniste », qui se tient à Paris dans les studios du photographe et caricaturiste Félix Nadar. Par la suite, les expositions impressionnistes se tiendront dans les locaux du marchand d'art Paul Durand-Ruel. À partir de cette date, il passera pour un des précurseurs de ce mouvement, bien qu'il ne se considéra jamais lui-même comme un grand innovateur.

Dès lors, il adopta un rythme de vie particulier passant ses hivers à Paris et ses étés en Normandie à Honfleur, tout en séjournant régulièrement en Bretagne, à Douarnenez, Tréboul et ses environs. Un an avant sa mort, il fit un long voyage entre Le Croisic et la Pointe du Raz en passant par Pont Aven.

En 1898, alors qu'il était à Paris et se sentit défaillir, il demanda à mourir « face à la mer » et se fit transporter à Deauville, où il décèda le 8 août au matin dans la villa Breloque.


Gustave Caillebotte



Élève du peintre académique Léon Bonnat puis de l'École des Beaux-Arts, Gustave est issu d'une riche famille d'industriels. Héritant, à la mort de son père, d'une importante fortune qui lui permet de se consacrer à sa passion pour la peinture, Il deviendra également le mécène de ses amis peintres (Renoir, Degas, Monet...) et de financer l'organisation d'expositions impressionnistes.
Il traita beaucoup de ses œuvres sur l'ennui, l'égoisme, l'extrême solitude, le banal quotidien...
Dans le nouveau Paris haussmannien, mais aussi à la campagne et au sein même du cercle familial - même dans les cadres privilégiés, les personnages semblent indifférents les uns aux autres.
Son œuvre est également originale par sa technique : elle semble proche de l'art photographique, mais par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante de ses toiles.

Caillebotte collectionna les peintures de ses amis peintres, et se montra très généreux dans l'acquisition des œuvres. "Mécène éclairé", il acheta par exemple Coin d'appartement de Claude Monet, ou du Bal du Moulin de la Galette de Auguste Renoir et nombre de tableaux à Paul Cézanne, à Edgar Degas, à Édouard Manet et à Camille Pissarro.
Dans son testament, il léguait à sa mort soixante-sept tableaux impressionnistes de sa collection personnelle à l'État, qui n'en accepta finalement que trente-huit, après deux ans de négociations menées par Renoir, exécuteur testamentaire de Caillebotte, et de violentes polémiques. L'Académie des Beaux-Arts protesta officiellement contre l'entrée de ces tableaux au musée du Luxembourg, en qualifiant l'évènement d' « offense à la dignité de notre école ».

Paul Signac



Fils de commerçants, Signac commence la peinture en 1882 à Montmartre, et se forme seul sous l'influence des impressionnistes regroupés autour de la Butte. Avec Seurat et Pissarro, il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ».
Très proche de Seurat, il donna naissance au pointillisme et mis au point la technique du divisionnisme (rien à voir avec de la politique).
Toujours avec Seurat, il co-fonda de la Société des Artistes Indépendants dont il fut Président(rien à voir avec de la politique).

jeudi 17 décembre 2009

Touche pas à mon pote



Coluche ou de son vrai nom Michel Gérard Joseph Colucci.
Revendiquant sa grossièreté mais selon lui-même « sans jamais tomber dans la vulgarité », l'humoriste préféré des français, a donné très rapidement par sa liberté d'expression un ton nouveau et critique, en s’attaquant notamment aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine.
Il aurait de quoi faire des sketchs en ce moment.

Couleur café



Serge Gainsbourg, né Lucien Ginsburg, alias Julien Grix Gainsbarre.
En 1919, ses parents quittent la Russie pour Paris
, fuyant la guerre,
le bolchevisme et l'antisémitisme.
Dans son enfance, le petit Lucien vit à Paris dans les quartiers populaires, dans le 20e puis le 9e arrondissement. Les années de la guerre sont difficiles pour lui : il est obligé de porter l'étoile jaune (« Une étoile de shérif », dira-t-il plus tard par dérision). Il devra même se cacher trois jours durant dans une forêt tandis que les SS recherchent les juifs. La famille se réfugie en province, dans un village de Hte-Vienne sous le nom de Guimbard.
Plus tard, en plein succès, il acheta aux enchères "La Marseillaise",
l'hymne de la France.

Qu'aurait-il pensé de l'identité nationale ?

mardi 15 décembre 2009

Un mec dans le vent



Hector Berlioz était un Compositeur, écrivain et critique français.
Son instrument de prédilection était le flageolet, un instrument à vent par excellence.
Sa musique eut la réputation de ne pas respecter les lois de l'harmonie, mais il est encore considéré comme l'un des plus grands représentants du romantisme européen.
Pas fuyant pour un sou.
Mesdames, à bon entendeur...

mercredi 9 décembre 2009

mercredi 2 décembre 2009

Bashung



Une envie de subite de faire de la caricature autrement,
autour d'un artiste différent.
Il aurait eu 62 ans hier.

lundi 30 novembre 2009

Gaspard-Félix Tournachon, dit Nadar


Comme me le précisait, il y a peu, Thierry Coquelet, il manquait au panthéon des Caricaturistes, cet aéronaute et photographe français dont les portraits mémorables servent de nos jours à bon nombre d'entre nous pour réaliser ses gueules d'antan qui ont marqué l'histoire et même le Monde. Il a photographié pour informations Franz Liszt, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Gioacchino Rossini, Sarah Bernhardt, Jacques Offenbach, George Sand, Gérard de Nerval, Théodore de Banville, Jules Favre, Guy de Maupassant, Édouard Manet, Gustave Doré, Gustave Courbet, Loïe Fuller, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Hector de Sastres, les frères Élisée Reclus et Élie Reclus. Ce grand homme aura bien trimé avant de percer son trou. Une chance pour nous qu'il fut persévérant.

Rendre à César ce qui appartient à César


Force est d'admettre que selon des sources photographiques nouvelles, la ressemblance de cet illustre auteur et illustrateur de BD, au style si trempé, n'était pas suffisamment rendu et retranscrite sur un précédent poste ("Arroseurs arrosés"). J'espère que l'on remarquera que j'ai affiné mon étude et que la noblesse des traits du Maître sont rendu par la petite fleur de lys sur la chemise bleu. Oui, je sais que c'est un peu juste comme hommage, mais je suis parti d'une photo prise à 7h00 du mat ne mettant pas en valeur ses meilleurs atours et atouts.

vendredi 27 novembre 2009

Scènes de Ménage



Voici deux personnages qui en ce moment me font bien rire.
Il y a tout d'abord Raymond, alias Gérard Hernandez (doubleur du Pr Moriarty de Miyazaki, entre autres), un vieil irascible bidonnant.
Viens ensuite José ou Frédéric Bouraly, un bon gros boulet aussi maladroit que neuneu sur les intentions de sa femme, une cruche qui ne demande qu'à être rempli si on me passe l'expression.

lundi 23 novembre 2009

Peter Pan, je suis ton père shhh... ou James Matthew Barrie


Sa mère qui eut une importance capitale dans sa vie, lui donna le goût de la fiction en lui lisant des histoires, surtout celles de Stevenson.
Son frère David, fils préféré de sa mère, mourut lorsqu'il avait treize ans. Le petit Jimmy (diminutif de James) essaya de le remplacer dans le cœur de sa mère, allant jusqu'à s'habiller avec les vêtements du défunt. L'enfance de J. M. Barrie ne fut pas des plus heureuse.
Son mariage avec l'actrice Mary Ansell ne fut guère plus heureux. Sans enfant, l'union fut rompue par un divorce demandé par son épouse qui avait pris un amant.
Ami intime de la famille Llewelyn Davies, James cultivait une amitié ambiguë mais respectueuse avec la mère des enfants, Sylvia Llewelyn Davies. Lorsque Arthur Llewelyn Davies mourut, il s'impliqua davantages avec les Davies, leur fournissant un soutien financier, pourvoyant largement aux besoins de subsistance et éducation des enfants. Il proposa à Sylvia de l'épouser, ce qu'elle n'accepta pas. Sylvia mourut peu de temps plus tard, demandant que « J. M. B » soit l'administrateur et le gardien de ses fils. Il s'occupa donc des garçons pendant leur enfance et leur adolescence, devenant leur tuteur et traitant George, Jack, Peter, Michael et Nicholas comme ses fils. C'est le temps passé à leurs côtés, avant la mort de leurs parents, qui lui inspira les personnages de Peter Pan.

dimanche 15 novembre 2009

Arroseurs arrosés




Le « genre singulier », comme Baudelaire se plaisait à l'appeler, est assez récent (deux siècles).
Je me suis amusé ici à croquer rapidement quelques Maîtres Français de ce genre singulier qui n'est autre que la caricature.
Tout en haut, on a Alfred Le Petit (un normand, ouaiiis...), et Honoré Daumier, deux artistes peintres et caricaturistes qui travaillaient cet "art pauvre" durant le 19e siècle.
On retrouve ensuite Jean Mulatier, le Père des "Grandes Gueules",
des caricatures hyper-réalistes en couleurs. Viens le tour alors de Maëster, un illustrateur au trait aussi vif que l'esprit, dont quelques caricatures jonchent son œuvre pour le 9e art.
Plus bas, se trouve Bodard, un artisan efficace de la caricature, ainsi que Charles Da Costa, un génie du crayon à mine graphite et de l'acrylique.
Dés que je trouverais les photos je complèterais cette mini-galerie avec les trognes de Denis Grand et Thierry Coquelet, deux autres Maîtres au style incomparable.


jeudi 12 novembre 2009

C'était la fille du Père Noël


Alors que les préparations aux fêtes de Noël ont déjà commencé à battre leur plein dans les grandes surfaces, les blogs commence aussi à s'affairer sur ce thème.
En témoigne le Blog de ChacalProd qui entamera sous peu (le 1er décembre), son calendrier de l'avent. Le Sujet de cette année est "La fille du Père-Noël".

samedi 7 novembre 2009

Contes et Légendes de Normandie


Toute ressemblance avec un nabot machiavélique de la 5e République ne serait que fortuite.
Je travaillais simplement sur un ouvrage de Contes et Légendes normandes, lorsqu'il m'a fallu illustré un Diable. Le personnage s'est imposé tout seul.

vendredi 30 octobre 2009

Véronèse, l'usurpateur de noms


Paolo Caliari, dit Véronèse était un peintre maniériste italien.
Bien qu'il ait joui d'une réelle popularité de son vivant (il fut "peintre de la République" de Venise), il fut ignoré des critiques de son temps qui parlent de l’art vénitien.
Pourtant, Véronèse constituait avec Le Titien et Le Tintoret,
le triumvirat des peintres vénitiens de la Renaissance tardive.
Véronèse est connu comme un grand coloriste ainsi que pour ses décorations illusionnistes (trompe-l’œil) en fresque et huile. Ses travaux plus célèbres sont des cycles narratifs raffinés, exécutés selon le style dramatique et coloré des maniéristes aux arrangements scintillants.

Son véritable patronyme reste inconnu : le peintre ayant signé successivement Paolo Spezapedra (surnom paternel), Paolo di Gabriele, Paolo da Verona ou Paolo Caliaro (probable nom d’emprunt). La tradition de l’histoire de l'art parle de Paolo Caliari. Finalement, il sera connu sous le nom de « Véronèse » en raison de son lieu de naissance à Vérone.

Jacopo Robusti dit Le Tintoret


Jacopo Robusti doit son surnom Tintoretto, Le Tintoret (« le petit teinturier ») à son père, Battista Robusti, qui travaillait dans une teinturerie (tintorìa en italien). C'était un peintre italien de la Renaissance, que l’on associe au courant maniériste de l’école vénitienne.
Élève de Titien, il est réputé pour avoir dépassé son professeur dans la maîtrise des couleurs et des ombres, du rendu de la matière, s’inscrivant ainsi parmi les grands du style vénitien.
Les rumeurs veulent que le Tintoret, à peine quelques mois après son arrivée dans l'atelier de
Le Titien, fut renvoyé par ce dernier de crainte que de pareils débuts ne révèlent
un trop grand concurrent.
Il avait une grande admiration pour Michel-Ange qui l’a influencé dans sa technique du dessin. Le Tintoret avait une passion pour les effets de lumière : il réalisait des statues de cire de ses modèles et expérimentait l’orientation des sources de lumière avant de les peindre. En conséquence, certains visages réapparaissaient dans différents travaux, sous différents angles et sous un éclairage différent.

Une comparaison de l’œuvre de Tintoretto La Cène (Ultima cena) avec l’œuvre de Léonard de Vinci qui porte le même nom permet de visualiser l’évolution des styles artistiques à la renaissance. Le traitement par Léonard est très classique. Les disciples sont disposés autour du Christ dans une symétrie presque mathématique. Entre les mains de Tintoretto, le même événement devient dramatiquement torturé. Les silhouettes humaines sont écrasées par l’apparition d’êtres fantomatiques. La scène se passe dans une sombre taverne populaire, où les auréoles des saints apportent une étrange lumière qui souligne des détails incongrus.
Le ton est résolument baroque.

Le Titien à sa mémère


Tiziano Vecellio (ou Tiziano Vecelli ou Tiziano da Cador1), plus communément appelé Titien ou Le Titien (en français), est un peintre italien (du 16e siecle) de l'école vénitienne. Auteur d'une œuvre picturale considérable, il est considéré comme un des plus grands portraitistes de cette époque, notamment grâce à son habileté à faire ressortir les traits de caractère des personnages. « Il libère aussi la peinture des contraintes de la ligne et de la forme où elle était emprisonnée depuis le Moyen Âge finissant, et cela pour donner tout pouvoir à la couleur.
À la mort de Giovani Bellini (dont il était élève), il est nommé à sa suite peintre officiel de la République de Venise et établit un atelier sur le Grand Canal à San Samuele. De nombreux artistes contemporains y passèrent, dont Le Tintoret et Le Greco.
Le Titien est l'un des fondateurs du "maniérisme", aussi nommé "Renaissance tardive". Il s'agit d'un mouvement artistique de la période de la Renaissancedébutant à la mort du peintre Raphaël et constituant une réaction face aux conventions artistiques de la Haute Renaissance.

lundi 26 octobre 2009

Pissaro, mais pas contre le vent


Jacob Abraham Camille Pissarro, né à St Thomas (îles vierges) est connu comme l'un des pères de l'impressionnisme, et du neo-impressionnisme.
Peintre de la vie rurale française (paysages et des scènes représentant des paysans travaillant dans les champs), il est aussi célèbre pour ses scènes de Montmartre. À Paris, il est confronté à la complexité du monde artistique avec ses salons, ses expositions, ses académies, ses choix et ses contradictions. IL découvre Delacroix, Courbet, Ingres, Daubigny et eut entre autres pour élèves Paul Cézanne, Paul Gauguin, Jean Peské, Henri-Martin Lamotte...

(Pour la petite blague du titre, tout le monde aura compris que ça n'a rien à voir à proprement parler avec l'artiste,
que c'est de mauvais goût, mais que c'est un coup à s'en mettre plein les chaussures).

Delacroix caricaturiste malgré lui.


Enfant Bourgeois, fils de politicien, la mort de ses parents le place dans une situation financière difficile (ben oui, les parents sont souvent les pemiers mécènes des artistes). Pour vivre, il est contraint de réaliser des caricatures pour le Miroir.
Par la suite, il pourra se détacher de cet art mineur, pour se consacrer plus précisément à la peinture età la création d'oeuvre réaliste comme la
Barque de Dante, les scènes des massacres de Scio, La Grèce sur les ruines de Missolonghi, la Liberté guidant le peuple...
Figure de proue du Romantisme, il recevra par la suite des commandes de la part de l'État Français sous le règne de Charles X.

mercredi 21 octobre 2009

Zorro est arrivé yéhéé, sans se presser yéhééé



L'excellent travail de Thierry Coquelet sur ce thème (ici et ), trés ancré dans mon enfance,
m'a donné envie de travailler ces 3 personnages (cliquer sur les images pour les agrandir).
Afin de reprendre et adapter à cette situation la phrase
que j'entends le plus lors de mes animation caricatures :
"Je n'ai pas eu assez de place sur la feuille pour dessiner le ventre du Sergent Garcia"
A vrai dire, je n'aurais pas eu plus de place pour y mettre tout son talent comique.

Dans tous les cas, allez voir le travail de Thierry, c'est magnifique.

Le Père de la Pensée Moderne


Le Père de la Pensée Moderne qui était pris de démence (si, si c'est possible qu'un fou guide des peuples), travailla principalement sur la critique de la religion, de la moralité, de la culture contemporaine, de l'art et de la philosophie, encrant son style dans l'aphorisme et la poésie.

Sur le Blog de Maester (à ne pas louper), il a été demandé de commenter en quoi
cette citation célèbre de Friedrich Nietzsche
«
L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur.»
est en lien avec l'actualité.


Afin d'y répondre, je serais tenté de soumettre plusieurs pistes :
- La Crise car c'est par chacune d'elle que l'homme progresse à petit pas (pas que dans l'Art)
- EDF car grâce à une floppée de suicide, on se rend compte qu'il n'y a plus de
caractère humain dans cette structure nationale.
- Les grèves SNCF, car c'est à ce moment que certains pensent au co-voiturage et à l'entraide.
- La Grève des poubelles car c'est à ce moment qu'on se rend compte des déchets
qu'on déverse et du bienfait de ceux qui les ramassent.
- L'affaire Polanski qui a explosé artistiquement après s'être approché
de beaucoup trop près d'une jeune fille.
- Jean Sarkosy qui obtiendra ce qu'il y a de meilleur comme poste grâce
à ce qu'il y a de pire en lui... son père.

Pourtant j'ai comme l'impression que je n'ai pas su trouver la réponse.

mardi 6 octobre 2009

Abby Sciuto ou la force de vivre gothique.


Un vrai personnage; entre caricature et sincérité.
Abby, une gothique au caractère enthousiaste (très loin de l'archétype traditionnellement véhiculé), est un personnage fictif de la série télévisée NCIS : enquêtes spéciales, interprétée par Pauley Perrette (comédienne, chanteuse, poète).

dimanche 4 octobre 2009

Cezanne qui n'en était pas un.


Né en Aix en Provence, et ami d'enfance d'Émile Zola sur les conseils de ce dernier, il quitte sa carrière dans le droit dans le Sud pour se lancer dans celle d'artiste-peintre à Paris. Bien que tissant des liens avec Camille Pissarro, Pierre-Auguste Renoir, Claude Monet, Alfred Sisley , Achille Emperaire de l'Académie Suisse , il ne se fait pas à la ville lumière et réalisera de nombreux allers-retours entre la capital et sa région natale.
Alors qu'il obtient artistiquement l'estime des artistes (restant sous l'incompréhension du public), il rompt tout contact avec Zola (son premier soutien), suite à son roman "L'Œuvre", fortement inspiré du peintre.
Comme beaucoup d'artistes, il aura plusieurs période dans son oeuvre. À noter sa « période couillarde », comme il le disait, c'est à dire une période romantique ou phase baroque, influencée par les baroques italiens ou espagnoles (Ribera, Zurbaran) ou encore par Eugène Delacroix, Courbet et Manet. Cézanne s’exprime alors généralement dans une pâte épaisse, avec une palette sombre et des fonds noirs.
Rangé par la suite au rayon des impressionnistes, (styles qu'il travailla à la fin de sa vie tout en demeurant éloigné des recherches propres aux impressionnistes) son éternel leitmotiv resta de « trouver les volumes ». En réalité, selon l'avis des artistes contemporrains à son oeuvre, il représentait l’exemple parfait d’un peintre déjà sorti de l’impressionnisme (avant même d'y être vraiment entré).
À la mort de Cézanne (provoqué par une pneumonie faisant suite à un malaise sous un orage diluvien lors d'une séance de peinture en plein air), certains peintres qui voulaient créer de nouveaux mouvements se réclamèrent de lui, comme, par exemple, les Cubistes .

jeudi 1 octobre 2009

Van Gogh, le vrai artiste maudit

Marchand D'art hollandais maitrisant les langues étrangères, il travailla à Londres, puis à
Paris, où n'acceptant pas de voir l'art traité comme un produit et une marchandise, il se fait licencier. Retournant alors en Angleterre, il est pris d'une énorme crise de foie mystique, voulant prêcher l'Évangile partout. Officiant finalement auprès de mineurs, il se rapproche de la masse populaire, et développe conjointement ses talents d'artiste.
Au Moment où sort Germinal, il peint Les Mangeurs de pommes de terre. Ses tableaux sont trés ténébreux (à l'image des sentiments intérieurs de cet éternel dépressif).
Passant de ce réalisme sombre au colorisme éclatant des paysages d'Arles, il modèle alors les formes d'une touche fragmentée jusqu'aux volutes intenses. Vincent Van Gogh emprunte
ainsi tous les sentiers de l'art moderne, de l'impressionnisme à l'expressionnisme.
Rêvant d'une communauté d'artistes unissant fraternellement leurs expériences et leurs recherches : Paul Gauguin vient le rejoindre à Arles où ils commencent à travailler ensemble. Mais les deux hommes s'entendent mal et à la suite d'une dispute plus violente que les autres, Van Gogh, en proie au délire, prend un rasoir et tente de tuer son compagnon. Pour s’auto-punir de ce qu'il allait faire, il se coupe le lobe de l'oreille gauche avant d'aller l'offrir à une prostituée (sa maitresse de l'époque) en gage d'amour. Marginal et malade, une pétition des habitants d’Arles entraînera son internement à l’Hôtel-Dieu.
Hanté par l’idée du suicide mais pleinement conscient du mal qui le ronge, il quitte Arles, ayant décidé de lui-même d'entrer dans un asile près de Saint-Rémy-de-Provence. Il rejoint ensuite son frère Théo prés de Paris, sous la surveillance du docteur Paul Gachet, ami de Paul Cézanne. Bien qu'au sommet de sa maîtrise artistique, sa palette s'assombrit peu à peu, exprimant le mal de vivre qui le tourmente.
Apprenant que son frère veut retourner en Hollande, il se sent de nouveau abandonné. Dans un champ où il peint une ultime toile, il se tire un coup de revolver dans la poitrine dont il meurt deux jours plus tard, toujours inconnu du grand public.

Gauguin le tradder déchue

Après avoir passé un peu de temps dans sa jeunesse à Lima au Pérou, il fait des études à Orléans avant de s'embarquer dans la Marine marchande. À son retour, il se convertit en agent de change à la Bourse à Paris et connaît un certain succès dans ses affaires.
Il quitte une dizaine d'année plus tard la bourse (la faute à la conjoncture) et rejoint Pissaro à Rouen, pour ne se consacrait qu'à sa nouvelle passion la peinture.
Ne vendant pas assez pour faire vivre sa famille, il rejoint celle de sa femme à Copenhague.
Il revient par la suite en France, faisant un passage à Pont-Aven, où il améliore son art. Il co-habita ensuite deux mois avec Van Gogh, à Arles mais leur relation amicale se termina mal.
Ruiné, grâce à la vente d'un de ses tableaux, il partit pour Tahiti, puis pour les îles marquises, fuyant la civilisation occidentale et tout ce qui est artificiel et conventionnel.

dimanche 27 septembre 2009

Allo, Maman bobo, comment tu m'as fait, j'suis Pablo

Pablo Ruiz Picasso, etait un peintre, dessinateur et sculpteur espagnol, fondateur du cubisme avec Georges Braque, son compagnon d'art du surréalisme.
Son nom complet était Pablo Diego José Francisco de Paula Juan Nepomuceno María de los Remedios Cipriano de la Santísima Trinidad Mártir Patricio Ruiz y Picasso, trop long à écrire sur tout ses cahiers quand on est jeune, d'ou sa préférence pour le dessin (à moins que ça ne provienne de son environnement, comme son père qui était artiste-peintre et professeur d'art).
Avant-gardiste, on recensera sa période bleue puis rose, cubiste, surréaliste, le pacifiste, communiste...

Une erreur Manet courante, avec son pote Monet

Membre fondateur de la société des aquarellistes de France, Il fut longtemps considéré comme un artiste infréaquentable. Vous pouvez pas vous rendre compte, il faisait des toiles un peu érotiques avec des femmes nues dedans (comme le fameux "Déjeuner sur l'herbe", "Lola de Valence" ou "Olympia").
Bien qu'il ne se considérait pas comme du courant des "impressionnistes", il n'en était pas moins un inspirateur; en témoigne sa bande du quartier des Batignolles : Cézanne, Renoir, Bazille, Degas, Millet, Pissarro, Sisley ou Claude Monet (son plus proche ami).

vendredi 25 septembre 2009

Salvador Domingo Felipe Jacinto Dalí i Domènech, 1er Marquis de Púbol i safé lon pour un titro


Artiste-Peintre surréaliste mais aussi sculpteur et scénariste (pour le cinéma espagnol), la Catalogne a toujours eu une place privilégiée dans son œuvre comme dans sa vie; il plaça notamment le centre du monde au coeur de la gare de Perpignan.

Il meurt 1989, d'une défaillance cardiaque et conformément à sa volonté, il s'est fait embaumer puis exposer dans son « Teatre-Museu », où il repose désormais.

Monet, monet, monet...


Co-fondateur du mouvement impressioniste avec Renoir, Claude Oscar Monet n'aimait pas le style classic que l'on enseignait à l'Université. L'impressionnisme serait un jour où l'un d'entre eux n'avait plus de noir dans leurs pots de peinture.

Accouru trop tard au chevet du peintre, Clemenceau aurait insisté pour qu'on ne recouvre pas le cercueil d'un voile noir, en expliquant que cela n'aurait pas été convenable : « Pas de noir pour Monet ! Le noir n'est pas une couleur ! ». Il aurait alors arraché les rideaux aux motifs colorés de la fenêtre pour en recouvrir la dépouille du peintre.

Renoir c'est noir

Bien que touché par de l'art trite sévère, ce qui a marqué les oeuvres de cet artiste inclassable (qui fut un bref instant membre de l'école de l'impressionisme), c'est la constante sereinité et joie de vivre qui transparaissaient dans ses tableaux.
À la fin de sa vie, il a préféré sacrifier la possibilité de pouvoir continuer à marcher au profit de continuer à peindre.

jeudi 24 septembre 2009

l'espion que j'aimais

Heu que ceci reste entre nous...
car sorti de son contexte, cela n'aurait plus la même signification...

Gueule de l'emploi

Je ne lui enlèverai pas la qualité de toujours foncer sans trop se poser de questions.
Néanmoins, il entretient souvent la pâle caricature du joueur de football.
Du coup quand je le réalisais je me disais :
"Surtout ne pas forcer le trait, surtout ne pas forcer le trait..."

Pas de Cafard

Un vieux travail à l'encre de Chine et mise en couleur numérique.
Ils reviennent en force en ce moment (jeux vidéo, archives, dvd, cd...)

Tchao Berri

Hommage à l'encre de Chine et peinture numérique.

Rechercher dans ce blog