jeudi 31 décembre 2009

Alfred Sisley lui, c'est donc son pair.



Britannique né à Paris, il étudia à Londres avant de revenir à la capitale française.
Il entra alors à l’atelier de Charles Gleyre où il s' initia à la pratique du dessin fit la connaissance de Renoir, Monet et Frédéric Bazille. Très vite ils se lièrent d'amitié. La conception du paysage de Gleyre diffèrant trop de la perception qu'il en avait avec ses trois amis, ils quittent l’atelier du maître dès mars 1863 pour travailler en plein air et planter leur chevalet dans la forêt de Fontainebleau.
Grâce à la fortune de son père (exportateur de fleurs artificielles) il put se consacrer à son art sereinement, n'ayant pas de problème financier.

Mais en 1871, à la suite de la guerre franco-allemande, son père fit de mauvaises affaires et il dut à présent vivre de sa peinture dans un but, cette fois, plus lucratif. En janvier 1872, Monet et Pissaro lui présentèrent le marchand parisien Durand-Ruel, qui s'intéressa à son travail et lui achèta des toiles pendant plus de vingt ans, lui permettant d'échapper à la misère. Ses finances restant malgré tout précaires et il décida en 1879 de se présenter au Salon. Comme on pouvait s'y attendre, ses œuvres sont refusées par le jury, très hermétique au courant impressionniste.

Il s’inscrivit dans la lignée de Constable, Bonington et Turner. S’il subit l’influence de Monet, il s’éloigna de son ami par sa volonté de construction qui lui faisait respecter la structure des formes. Se montrant sensible à l’écoulement des saisons, il aimait à traduire le printemps avec les vergers en fleurs ; mais ce fut la campagne hivernale et enneigée qui attira particulièrement Sisley dont le tempérament réservé préférait le mystère et le silence à l’éclat des paysages ensoleillés de Renoir.

Pendant les dernières années de sa vie (1897-1899) la santé de Sisley décline et il souhaite se faire naturaliser français, mais les lenteurs administratives et la perte de certains papiers ne lui permirent pas de réaliser son vœu, (peut-être un coup de l'identité nationale).

Eugène Boudin, aux pommes de Normandie



Fils de Marin, Eugène boudin naquit à Honfleur, et y vécut la plus grande majorité de sa vie.
Après avoir fondé sa propre papeterie à 20 ans, par le truchement de son activité, il se rapprocha d'artistes célèbres locaux : Constant Troyon, Eugène Isabey, Charles Baudelaire...
Eugène se mit alors à dessiner. Encouragé par Jean-François Millet et Thomas Couture, il abandonna le monde du commerce et se lança dans une carrière artistique.

Grâce au soutien du journaliste Alphonse Karr ainsi que de Constantin Troyon et Thomas Couture, il reçut du conseil municipal du Havre une bourse d'étude de 1.200 francs par an, afin d'aller étudier la peinture à Paris pendant trois ans. C'est ainsi qu'il rejoignit la capitale et étudia la peinture au sein de l'atelier d'Eugène Isabey et au Louvre où il s'inscrivit comme élève copiste.

En 1874, il participe à la première exposition « impressionniste », qui se tient à Paris dans les studios du photographe et caricaturiste Félix Nadar. Par la suite, les expositions impressionnistes se tiendront dans les locaux du marchand d'art Paul Durand-Ruel. À partir de cette date, il passera pour un des précurseurs de ce mouvement, bien qu'il ne se considéra jamais lui-même comme un grand innovateur.

Dès lors, il adopta un rythme de vie particulier passant ses hivers à Paris et ses étés en Normandie à Honfleur, tout en séjournant régulièrement en Bretagne, à Douarnenez, Tréboul et ses environs. Un an avant sa mort, il fit un long voyage entre Le Croisic et la Pointe du Raz en passant par Pont Aven.

En 1898, alors qu'il était à Paris et se sentit défaillir, il demanda à mourir « face à la mer » et se fit transporter à Deauville, où il décèda le 8 août au matin dans la villa Breloque.


Gustave Caillebotte



Élève du peintre académique Léon Bonnat puis de l'École des Beaux-Arts, Gustave est issu d'une riche famille d'industriels. Héritant, à la mort de son père, d'une importante fortune qui lui permet de se consacrer à sa passion pour la peinture, Il deviendra également le mécène de ses amis peintres (Renoir, Degas, Monet...) et de financer l'organisation d'expositions impressionnistes.
Il traita beaucoup de ses œuvres sur l'ennui, l'égoisme, l'extrême solitude, le banal quotidien...
Dans le nouveau Paris haussmannien, mais aussi à la campagne et au sein même du cercle familial - même dans les cadres privilégiés, les personnages semblent indifférents les uns aux autres.
Son œuvre est également originale par sa technique : elle semble proche de l'art photographique, mais par de puissants effets de perspectives tronquées, les distances et les premiers plans sont écrasés et l'horizon absent, d'où la perception instable et plongeante de ses toiles.

Caillebotte collectionna les peintures de ses amis peintres, et se montra très généreux dans l'acquisition des œuvres. "Mécène éclairé", il acheta par exemple Coin d'appartement de Claude Monet, ou du Bal du Moulin de la Galette de Auguste Renoir et nombre de tableaux à Paul Cézanne, à Edgar Degas, à Édouard Manet et à Camille Pissarro.
Dans son testament, il léguait à sa mort soixante-sept tableaux impressionnistes de sa collection personnelle à l'État, qui n'en accepta finalement que trente-huit, après deux ans de négociations menées par Renoir, exécuteur testamentaire de Caillebotte, et de violentes polémiques. L'Académie des Beaux-Arts protesta officiellement contre l'entrée de ces tableaux au musée du Luxembourg, en qualifiant l'évènement d' « offense à la dignité de notre école ».

Paul Signac



Fils de commerçants, Signac commence la peinture en 1882 à Montmartre, et se forme seul sous l'influence des impressionnistes regroupés autour de la Butte. Avec Seurat et Pissarro, il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ».
Très proche de Seurat, il donna naissance au pointillisme et mis au point la technique du divisionnisme (rien à voir avec de la politique).
Toujours avec Seurat, il co-fonda de la Société des Artistes Indépendants dont il fut Président(rien à voir avec de la politique).

jeudi 17 décembre 2009

Touche pas à mon pote



Coluche ou de son vrai nom Michel Gérard Joseph Colucci.
Revendiquant sa grossièreté mais selon lui-même « sans jamais tomber dans la vulgarité », l'humoriste préféré des français, a donné très rapidement par sa liberté d'expression un ton nouveau et critique, en s’attaquant notamment aux tabous, puis aux valeurs morales et politiques de la société contemporaine.
Il aurait de quoi faire des sketchs en ce moment.

Couleur café



Serge Gainsbourg, né Lucien Ginsburg, alias Julien Grix Gainsbarre.
En 1919, ses parents quittent la Russie pour Paris
, fuyant la guerre,
le bolchevisme et l'antisémitisme.
Dans son enfance, le petit Lucien vit à Paris dans les quartiers populaires, dans le 20e puis le 9e arrondissement. Les années de la guerre sont difficiles pour lui : il est obligé de porter l'étoile jaune (« Une étoile de shérif », dira-t-il plus tard par dérision). Il devra même se cacher trois jours durant dans une forêt tandis que les SS recherchent les juifs. La famille se réfugie en province, dans un village de Hte-Vienne sous le nom de Guimbard.
Plus tard, en plein succès, il acheta aux enchères "La Marseillaise",
l'hymne de la France.

Qu'aurait-il pensé de l'identité nationale ?

mardi 15 décembre 2009

Un mec dans le vent



Hector Berlioz était un Compositeur, écrivain et critique français.
Son instrument de prédilection était le flageolet, un instrument à vent par excellence.
Sa musique eut la réputation de ne pas respecter les lois de l'harmonie, mais il est encore considéré comme l'un des plus grands représentants du romantisme européen.
Pas fuyant pour un sou.
Mesdames, à bon entendeur...

mercredi 9 décembre 2009

mercredi 2 décembre 2009

Bashung



Une envie de subite de faire de la caricature autrement,
autour d'un artiste différent.
Il aurait eu 62 ans hier.

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