jeudi 6 mai 2010

Ni Bon, Nikon



Dans son enfance, le père du petit Lucien Ginsburg tente de lui apprendre le piano classique et le pousse vers le monde de la peinture.
Les années de la seconde guerre sont difficiles. Comme ses compatriotes de confession, il est obligé de porter l'étoile jaune (« Une étoile de shérif » ou "Je suis né sous une bonne étoile ... jaune" disait-il plus tard par dérision ou provocation).
De retour à Paris après la Libération, Lucien est en échec scolaire et abandonne ses études peu avant le bac. Il s'inscrit alors aux Beaux-Arts mais est rebuté par les hautes études mathématiques. Il rencontre alors Élisabeth Levitsky, fille d'aristocrates russes qui a des accointances avec les surréalistes et qui devient sa compagne puis sa femme.
Jusqu'à l'âge de trente ans, Lucien Ginsburg est tour à tour professeur de dessin, de chant… Mais son activité principale est la peinture. Il aurait aimé être un génie de la peinture comme Francis Bacon ou Fernand Léger, dont il fut l'élève, mais il abandonne rapidement la vie de bohème pour devenir crooner de piano-bar dans les casinos de la côte Normande
(le Touquet, Deauville...).
En parallèle de la Musique et de la scène, il n'abandonne pas les arts graphiques.
Il compose notamment plusieurs films et vidéo-clips dont (Je t’aime moi non plus, Le Physique et le figuré (court-métrage et recherche prépondérante dans sa vie), Équateur, Morgane de toi de Renaud (Clip), Tes yeux noirs de Indochine (Clip), Charlotte For Ever de Charlotte Gainsbourg (Clip), Stan the Flasher, Amours des feintes de Jane Birkin (Clip)...).
Les annèes 80 où lorsque "Gainsbarre se bourre, Gainsbourg se barre", demeure l'occasion pour Serge de forger sa réputation d'artiste maudit provocateur (et ivre).
Si musicalement, il se trouve en déclin et le sait (malgré l'intérêt porté par le public), il semblerait que ce soit sa période la plus prolifique et abouti dans le monde de la peinture.



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