Pour l'anecdote, j'ai réalisé la caricature du haut à partir du croquis que j'ai corrigé avec Thierry Coquelet sous la bienveillance et les rires de Charles Da Costa. Il était 22h00, on travaillait à la lumière d'un lampadaire, appuyé sur le coffre de ma voiture. Nous revenions tout juste du vernissage de l'exposition de Jean Mulatier, à la Baule. En ce vendredi soir, on en avait plein les yeux, les joues bien chaude et rubicondes, la tête remplie de doutes et d'envies.
Les échanges fusaient.
On notera sur le croquis du bas, deux esquisses de Thierry, et les réajustements sur le visage entre les souvenirs de visu et le travail d'après photo qui se révèlent parfois trompeur.
Merci Charles et Thierry pour ce moment qui restera longtemps dans ma mémoire.
6 commentaires:
J'imagine très bien la scène, je vous entends parler et rire... Vous avez de la chance d'avoir évité une ronde de nuit, trois mecs sous un lampadaire, en train de gribouiller sur le capot d'une voiture, avoue que ce n'est pas courant !
Merci pour ce partage de talentueux et gais larrons !
Belle finesse dans les traits !
Ne connaissant pas le Maître en personne je ne peux commenter la ressemblance, par contre j'ai dégusté l'anecdote et apprécié les deux versions ! Quel beau souvenir, sûrement.
PS : qui sont ces deux petits jeunes, Thierry et Charles, dont tu parles ?
Ambre > C'est surtout les autres qui ont eu la chance de nous éviter, ils nous auraient pris pour trois fous.
Elisabeth > Tout est dans le modèle, tout est dans le modèle.
Bodard > Moi non plus, je n'ai pas vu le Maître en personne, je m'en tiens aux recommandations de mes deux jeunes compères. Des petits gars bourrés de talents qui te plairait surement.
Un grand moment de souvenirs en tous cas.
C'est vrai que l'anecdote est très drôle, quand j'y repense. Sur l'instant, on était captivés par notre conversation à propos de notre perception comparée des exagérations physiques. Dessiner sans photo servant de modèle, comme on l'a fait, était tout de même assez gonflé. Mais quel moment d'échange (merci) !
Belle progression, en tout cas, dans ton travail de caricature du Maestro, cher Guillaume.
Oui on était dedans, et c'était pour moi une grande après-midi ponctué par un ovni de passion et d'amitiés.
Le travail reste perfectible, j'en suis persuadé. Voir en vrai m'aiderai à corriger des défauts.
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