jeudi 6 mai 2010

Je t'aime, moi non plus



Entre construction et destruction, l'emblématique couple.
Ci-dessous la source.



(Peinture à l'encre de chine)

Dans cette jeunesse avec ce visage si peu marqué et ce style graphique, je n'arrivais pas à caricaturer Jane Birkin, donc la déformation sur Serge ne pouvait qu'être très minime.

Grand séducteur, il ne pouvait la plupart du temps s'empêcher de composer pour ses égéries du moment. Ainsi il a signé des textes et des parole pour ces quelques femmes : Michèle Arnaud, Pia Colombo[, Nico, Isabelle Aubret, Nana Mouskouri (je n'ai pas di qu'il avait eu une aventure avec chacune), Valérie Lagrange, Mireille Darc, Minouche Barelli, Stone, Lisette Malidor, Diane Dufresne, Isabelle Adjani, Élisabeth Anaïs, rigitte Bardot, Petula Clark, Dalida, Dani, Catherine Deneuve, Marianne Faithfull, Charlotte Gainsbourg, France Gall, Juliette Gréco, Françoise Hardy, Zizi Jeanmaire, Anna Karina, Viktor Lazlo, Jo Lemaire, Michèle Mercier, Vanessa Paradis, Régine (j'ai bien dit pas avec toutes), Catherine Sauvage, Joëlle Ursull, Marie-Blanche Vergne.

5 commentaires:

Poussinaute a dit…

Quelle belle construction, c'est du lourd, c'est du beau, c'est du durable !
Je suis sincèrement admirative aujourd'hui de ta série, Guillaume.

Unknown a dit…

J'aime bien le paradoxe de ton compliment, dans la mesure où la maison est en destruction, et qu'elle, elle ne devrait pas durer.
Merci à toi, Poussinaute, et j'essaierais de faire mieux encore les prochains jours.

Poussinaute a dit…

C'est complètement volontaire, Guillaume, car leur amour est resté durable et sincère, pardoxalement, même si chacun d'eux a refait sa vie et d'autres enfants. Leur union a pu paraître en ruines, mais les fondations étaient conçues antisismiques, d'où la force de ce couple mythique qui a su rester lucide de la difficulté de vivre à deux. Les chansons qu'il a écrites pour Jane, même après leur séparation, témoignent d'un sentiment très fort.
C'est ce qui m'a frappée dans ton "montage", j'ai beaucoup aimé la réunion de construction/destruction et je t'en remercie encore car ton dessin y gagne en symbolisme, en tout cas en ce qui me concerne.
Très belle réussite, je confirme, d'un déformateur professionnel !

Poussinaute a dit…

P.S final :
j'ajouterai que ton dessin colle parfaitement à cet extrait de Miossec :
"Seul ce que j'ai perdu, m'appartient à jamais,
on efface pas ce qu'on a adoré,
l'image reste toujours collée au mur,
même si le mur s'est effondré,
le lien gardera a jamais nos murmures,
ce que je garde en souvenirs, tu ne pourras jamais l'arracher."

Chanson : Seul ce que j'ai perdu.
Tu peux l'écouter sur mon blog.

Unknown a dit…

J'avais bien compris que c'était volontaire de ta part. Je trouvais qu'en effet ton commentaire compléter mon paradoxe graphique.

Effectivement, la chanson de Miossec étaye à merveille ton propos. D'ailleurs, il a chanté lui aussi avec Jane me semble-t-il.

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